Voici 5 années bientôt, en arrivant dans notre maison que mon potager est implanté.
Le jardin est le premier élément, que j’ai mis en place. Il a beaucoup évolué depuis le premier coup
de pelle. Sa surface initiale était d’environ 40 m². Aujourd’hui, je dépasse allégrement les 100m². Et
différentes manières de cultiver y sont présentées.
La vocation de mon potager familial est d’y prendre du plaisir, que les enfants soient heureux d’y
ramasser leurs fraises, et leurs légumes ; qu’ils puissent mettre les mains dans la terre.
J’ai donc pensé un potager sur une surface correcte, afin que le temps à y consacrer ne soit pas trop
important. Il y a du travail certes, mais cela reste raisonnable. En choisissant des cultures sans trop
d’entretien, et surtout en diversifiant nos légumes, j’arrive à faire en sorte qu’ils travaillent d’eux-
mêmes pour arriver à maturité, et qu’il ne reste plus qu’à les ramasser.
Je suis un grand partisan de l’association des cultures ; c’est-à-dire que chaque légume peut aider son
voisin en lui apportant des bénéfices, des protections ; et son voisin, en retour, fait la même chose.
C’est un échange de bon procédé aux yeux de la biodiversité que j’essaie de créer dans mon potager.
Combiné à un paillage régulier, mais contrôlé, puisqu’il n’est pas systématique (certains légumes ne
le supportent pas). Le paillage, en effet, va jouer un rôle de régulateur thermique, de réserve
d’humidité etc. Mais il n’est pas sans inconvénient puisque (la paille notamment) sert de refuge pour
de nombreux animaux, considérés nuisibles pour mon potager, comme les mulots et les limaces par
exemple.
De plus, j’associe, dès que possible, la culture verticale aux cultures classiques. Et le résultat est bien
souvent bluffant, ce qui me permet de gagner de la place au sol, tout en cultivant des variétés
souvent envahissantes sur la hauteur.
La serre, elle, va me permettre de cultiver mes légumes d’été, de préparer mes semis, de faire des
cultures pour l’hiver.
Mes quatre potagers hors-sol vont me permettre de travailler avec plus de confort. Ils sont pourvus
de « oyas », d’un bon paillage et donnent des légumes demandant peu d’entretien.
Les potagers classiques, non surélevés, permettent de cultiver en grande quantité, et de varier les
semis. Ils sont souvent destinés aux légumes gourmands en nutriments qui garantissent un
rendement important. J’en ai deux, et je fais des rotations chaque année.
Par conséquent, j’ai réussi à mettre en place un potager qui donne une quantité importante de
légumes sur l’année ; tout en m’adaptant au climat, et en privilégiant des variétés adaptées à la
saison. J’optimise ainsi la réussite de mon jardin et surtout, je savoure mes légumes tout au long de
l’année.